Indépendant depuis 1991, le Kazakhstan est aujourd’hui considéré comme l’un des territoires pivots de l’Asie centrale. Mieux, il se rêve en carrefour géopolitique entre l’Orient et l’Occident. Pour les autorités kazakhes, le pays doit être le chaînon manquant afin de relier l’Asie à l’Europe aussi bien d’un point de vue géographique, culturel, religieux et économique. Pour être efficace, il pratique depuis trois décennies une politique dite multivectorielle destinée à rayonner à la fois vers la Chine, la Russie, la Turquie, les États-Unis ou l’Union européenne. À l’aune de la guerre en Ukraine, cette stratégie est à la fois opportuniste mais aussi risquée. Dès lors, dans quelle mesure le Kazakhstan peut-il être un pivot géostratégique au XXIe siècle ?

Intervenant(e)s

  • Gulsara Arystankulova

    Gulsara Arystankulova

    Ambassadrice de la République du Kazakhstan en France 

  • Adrien Fauve

    Adrien Fauve

    Maître de conférence à l’Université Paris-Saclay, ancien directeur de l’Institut français d’études sur l’Asie centrale (IFEAC)

  • Emmanuel Lincot

    Emmanuel Lincot

    Chercheur associé à l’IRIS

  • Catherine Poujol

    Catherine Poujol

    Professeure à l’INALCO, spécialiste de l’Asie centrale et co-gestionnaire de l’Observatoire Asie centrale-Caucase-mer Noire

  • Guy Sidos

    Guy Sidos

    Président directeur général du groupe Vicat, co-président du Conseil des Affaires franco-kazakhstanais (CAFK)

  • Lukas Aubin

    Modération

    Lukas Aubin

    Directeur de recherche à l’IRIS, responsable du Programme Sport et géopolitique