Visioconférence organisée dans le cadre du programme Humanitaire et développement de l’IRIS.

L’aide internationale est confrontée à une avalanche de normes, en partie pensées pour lutter contre la criminalité financière organisée. Si l’intention est louable, on ne peut que regretter les dérives administratives. Au niveau des mesures anticorruption, le décalage est flagrant entre les demandes croissantes de redevabilité financière pour justifier de la bonne utilisation de l’argent public et les timides contrôles terrain pour lutter contre les pratiques de petite corruption qui gangrènent l’action au quotidien. Au niveau des mesures antiterroristes, les ONG françaises sont écartelées depuis le début de l’année entre le principe de non-discrimination et la demande explicite de tri des bénéficiaires finaux. Dans les deux cas, sur fond d’extraterritorialité de la norme, la question à se poser reste celle du dosage : jusqu’où est-il pertinent de se border administrativement sans se perdre ?

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Intervenant(e)s

  • Manuèle Derolez

    Manuèle Derolez

    Déléguée générale de CCFD Terre Solidaire

  • Thibault Lespagnol

    Thibault Lespagnol

    Délégué adjoint pour les relations avec la société civile et les partenariats du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères

  • Seid Sultan

    Seid Sultan

    Coordinateur régional de l’ONG ACORD, Tchad

  • Magali Chelpi-den Hamer

    Modération

    Magali Chelpi-den Hamer

    Chercheuse associée à l’IRIS