Conférence-débat organisée à l’occasion de la parution de l’ouvrage « Africanistan – L’Afrique en crise va-t-elle se retrouver dans nos banlieues ? », écrit par Serge Michaïlof. Autour de Serge Michaïlof, chercheur associé à l’IRIS, de Tertius Zongo, ancien premier ministre du Burkina Faso, ancien ministre des finances, et de Antoine Glaser, fondateur et ancien rédacteur en chef de la « Lettre du continent ». Animée par Philippe Hugon, directeur de recherche à l’IRIS, en charge de l’Afrique. Réservée aux adhérents de l’IRIS.

Programme

Mercredi 4 novembre 2015, 18h00 – 19h30

Espace de conférences de l’IRIS

 

Conférence-débat organisée à l’occasion de la parution de l’ouvrage « Africanistan – L’Afrique en crise va-t-elle se retrouver dans nos banlieues ? », écrit par Serge Michaïlof. Autour de Serge Michaïlof, chercheur associé à l’IRIS, de Tertius Zongo, ancien premier ministre du Burkina Faso, ancien ministre des finances, et de Antoine Glaser, fondateur et ancien rédacteur en chef de la « Lettre du continent ». Animée par Philippe Hugon, directeur de recherche à l’IRIS, en charge de l’Afrique.

 

En 2050, l’Afrique sera plus peuplée que la Chine, mais les jeunes en âge de travailler y seront trois fois plus nombreux et les emplois manqueront encore plus cruellement qu’aujourd’hui. Or le chômage massif de jeunes à demi scolarisés constitue l’une des principales explications de l’effondrement dramatique de l’Afghanistan, la Syrie ou l’Irak.

Le Sahel francophone est une zone d’immense fragilité, dont les caractéristiques rappellent l’Afghanistan. Nous ne voulons voir que l’Afrique en progrès, celle qui offre de nouveaux marchés et regorge de matières premières. Mais l’Afrique en crise existe toujours et se comporte comme un cancer, envoyant ses métastases dans les pays voisins, et jusqu’en Europe. Bien naïf celui qui croira que la charité et les interventions militaires suffiront à éteindre l’incendie qui couve dans ces zones déshéritées.

Nous ne pourrons rester longtemps indifférents : pour ne pas être nous aussi victimes de ces métastases, tentons de comprendre la réalité, et réfléchissons à ce qui peut encore être envisagé pour endiguer le feu et éviter que l’Afrique en crise n’arrive dans nos banlieues.