Visioconférence-débat organisée dans le cadre des Rendez-vous de l’humanitaire de l’IRIS.

En annonçant dernièrement l’interdiction aux femmes afghanes de travailler avec les ONG internationales présentes en Afghanistan, les talibans ont-ils définitivement franchi une ligne rouge que les humanitaires ne pourront accepter ?

En s’attaquant une fois de plus au droit des femmes, c’est bien l’existence même des programmes d’aide qui est mise en péril dans un pays qui en dépend en grande majorité. Pourtant, tous les indicateurs sanitaires et sociaux sont dans le rouge et témoignent d’une crise humanitaire d’ampleur. Comment alors comprendre une telle décision ? Fait-elle l’unanimité où occasionnera-t-elle des dissensions entre dirigeants talibans qui s’efforcent d’afficher une unité nationale ?

Dans ce contexte complexe, il s’agira aussi de réfléchir à la manière dont peut s’élaborer le positionnement des acteurs humanitaires en adéquation avec les principes qui les guident. On s’interrogera sur les marges de négociations possibles sans que compromis devienne compromission, dans un pays où l’accès aux populations reste la priorité.

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Intervenant(e)s

  • Gilles Dorronsoro

    Gilles Dorronsoro

    Professeur de science politique à l’Université Paris 1, membre sénior de l’Institut universitaire de France, spécialiste de l’Afghanistan et de la Turquie

  • Fahimeh Robiolle

    Fahimeh Robiolle

    Chargée de cours à l’ESSEC, à l’université de Téhéran et de Kaboul, vice-présidente du Club France Afghanistan

  • Charlotte Schneider

    Charlotte Schneider

    Directrice des opérations d’Action Contre la Faim

  • Jean-François Corty

    Modération

    Jean-François Corty

    Chercheur associé à l’IRIS, responsable des Rendez-vous de l’humanitaire