Révolutions arabes dix ans après : y a-t-il un rôle spécifique des femmes dans les processus de contestation ?

13 min. de lecture

Les soulèvements de 2011 qui ont été regroupés sous l’appellation de « printemps arabes » ont tous un point commun qui tranche avec les contestations ayant rythmé depuis les indépendances la vie politique et sociale des pays concernés. Partout, en effet, ils ont été marqués par la présence massive des femmes parmi les manifestants et les activistes des mouvements. Cette présence, toutefois, n’a pas pris les mêmes formes selon les pays et n’a pas suscité partout les mêmes réactions. Et la différence de traitement dont elles ont été l’objet pendant et à la suite des insurrections donne de précieuses indications sur l’évolution des États de la région en matière de condition féminine. Souvenons-nous, pour prendre la mesure de ce changement, des images des foules arabes résolues, pendant les premiers mois de 2011, à faire tomber des régimes jusque-là considérés comme inamovibles. Le 14 janvier 2011, une manifestation spectaculaire a lieu à Tun

Cet article est réservé aux abonné·e·s

Abonnez-vous à la RIS

Porem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Etiam eu turpis molestie, dictum est a, mattis tellus. Sed dignissim, metus nec fringilla dorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit.

CAIRN.info