Peut-on encore se projeter dans dix ans ? Apprivoiser l’incertitude grâce à la prospective

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  • François de Jouvenel

    François de Jouvenel

    Directeur de Futuribles et délégué général de l’association Futuribles International.

La crise mondiale actuelle commande à tous, individus, collectivités ou organisations, de gérer l’urgence. Mais, au-delà de la gestion du quotidien et du futur immédiat, s’impose la question de l’anticipation, dont on souligne le manque de la part des pouvoirs publics et des acteurs économiques. Ainsi cette crise pose-t-elle deux questions fortement liées : l’une, rétrospective, consiste à se demander si elle était prévisible, et donc évitable ; l’autre, prospective, a trait à ce que nous voulons et pouvons faire pour construire le « monde d’après », selon une expression en vogue. Toutes deux portent sur nos capacités d’anticipation et sur la confiance qu’il est possible de leur accorder alors que les événements semblent sans cesse nous surprendre. En 2007, à la veille de la crise financière et économique, Nicholas Nassim Taleb publiait un ouvrage, devenu rapidement best-seller, intitulé Le Cygne Noir. La puissance de l’imprévisible [1].

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