« Nous sommes en guerre » : vulnérabilité et sécuritisation face au coronavirus

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Emmanuel Macron a répété à six reprises la formule « nous sommes en guerre » à l’occasion de son allocution télévisée annonçant le début du confinement de l’ensemble de la population française pour faire face à l’épidémie de coronavirus (Covid-19), le 16 mars 2020. Des mots forts, aux accents gaulliens, qui rappellent aussi ceux de Georges Clemenceau pendant la Première Guerre mondiale ou, plus récemment, de George W. Bush après les attentats du 11 septembre 2001. Si ce discours doit être contextualisé et analysé dans sa dimension politique, il témoigne également d’un processus de sécuritisation face à une vulnérabilité identifiée, celle-ci s’inscrivant dans le champ des études de sécurité. Les études de sécurité ont considérablement évolué au cours des deux dernières décennies et se sont enrichies de nouveaux acteurs, de nouvelles grilles de lecture et de nouveaux enjeux. La définition de la sécurité fut même sujette à de mult

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