Négociations climatiques : les enjeux du transfert de technologie/ Par Clément Bonnet

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  • Clément Bonnet

    Clément Bonnet

    Psychiatre des hôpitaux honoraires, président de l’Association de Santé mentale du 20e arrondissement de Paris

Le dernier rapport publié par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) en octobre 2018 soulignait que les décisions prises durant la prochaine décennie permettront, ou non, de respecter les engagements de l’Accord de Paris de 2015. Trois principaux risques compromettent ce dernier, et tous sont liés de manière plus ou moins directe à la technologie [1]. Le premier est relatif à la faiblesse des objectifs de réduction des pays pollueurs, qui traduit la peur d’une transition énergétique trop coûteuse. Le deuxième tient au rythme trop faible de déploiement des technologies climatiques (TC). Le troisième découle du retard pris dans le développement des technologies à émissions négatives en comparaison de leur importance dans les scénarios de transition énergétique. Celles-ci couplent la capture, le transport et le stockage du carbone à la combustion de la biomasse et mobilisent ainsi un vaste éventail de compétences. Les i

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