Nationalisme, extrémisme et ordre de genre : l’exemple du Nordic Resistance Movement

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  • Élise Féron

    Élise Féron

    Chercheuse au Tampere Peace Research Institute (Université de Tampere, Finlande).

Ces dernières décennies ont été témoins d’une visibilité et d’une institutionnalisation croissantes de divers mouvements d’extrême droite, en Europe et dans le reste du monde [1]. En Europe, la plupart d’entre eux mettent l’accent sur le risque d’invasion, de remplacement ou même de colonisation des sociétés européennes par les immigrés [2] ou par tous ceux qui, par leur culture ou leur religion, peuvent être perçus comme tels. L’idéologie de ces mouvements est d’ailleurs en général analysée sous le prisme de la question des migrations, et parfois sous un angle plus large de refus de la mondialisation. Au premier abord, l’idéologie du Nordic Resistance Movement (NRM, Mouvement de résistance nordique) paraît conforter cette analyse. Héritier du mouvement suédois Résistance blanche aryenne (1993-1995), le NRM a été formellement établi en Suède, Finlande et Norvège en 2015, et semble aujourd’hui également actif au Danemark et en Island

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