L’internationalisation de la justice pénale et ses limites actuelles

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  • Joël Hubrecht

    Joël Hubrecht

    Responsable d’étude et de recherche à l’Institut des études et de la recherche sur le droit et la justice, il a récemment contribué à Julian Fernandez et Jean-Vincent Holeindre (sous la dir. de), Nations désunies ? La crise du multilatéralisme dans les relations internationales (CNRS Éditions, 2022).

  • Quentin Pares

    Quentin Pares

  • Marc Verzeroli

    Marc Verzeroli

    Responsable d’édition à l’IRIS, Rédacteur en chef de La Revue internationale et stratégique

Quentin Pares et Marc Verzeroli – Des tribunaux ad hoc pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda à l’établissement d’une Cour pénale internationale (CPI) permanente par le Statut de Rome en 1998, en passant par les juridictions mixtes ou hybrides comme en République centrafricaine ou en Sierra Leone, quel bilan tirez-vous des dispositifs de la justice pénale internationale telle qu’elle se développe depuis la fin de la guerre froide ?› JOËL HUBRECHT – Il est tout à fait pertinent de commencer par replacer la CPI dans ce vaste champ des juridictions internationalisées. Mais il serait pour le moins aventureux et superficiel de dresser un bilan global pour un ensemble aussi varié de situations et de juridictions de formats très différents, voire opposés, dont certaines sont toujours en exercice et n’ont pas encore terminé leur mandat.Quoi de semblable, en effet, entre le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) qui a mis en examen plus de 160 pe

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