L’euro contre l’Europe ? / Par Rémi Bourgeot

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L’évolution économique de la zone euro offre peu de surprises, si l’on garde à l’esprit le climat de fond marqué par le chômage de masse, une demande durablement déprimée, une productivité stagnante et un système financier défectueux. Néanmoins, après huit années de « gestion de crise », les responsables de la zone apparaissent désemparés face à la persistance de ces difficultés économiques, qui accablent les Européens et détruisent les fondements de la prospérité. Nombreux sont ceux qui se focalisent sur la question des tendances déflationnistes, y voyant un motif pour s’en remettre à la Banque centrale européenne (BCE) et à son médiatique président, Mario Draghi. Les facteurs réels qui nourrissent la stagnation ou la chute des prix, au premier rang desquels le chômage et la paupérisation de toute une génération d’actifs, ont ainsi tendance à être recouverts de raisonnements de plus en plus abstraits. Ces raisonnements, produits dans des cercles rarement en contacts avec la réalité économique, reposent sur une approche limitée des questions macroéconomiques et monétaires qui se revendique, à tort, du libéralisme.

On constate pourtant l’émergence, dans la douleur, d’un dogme quelque peu différent de celui des premières années de crise. La mise en place par la BCE d’un programme d’achat de titres obligataires (quantitative easing) avait été précédée de débats particulièrement houleux entre partisans de ces mesures, inspirées de l’action de la Réserve fédérale américaine (Fed), et défenseurs d’une ligne plus conservatrice, fidèle en particulier à la tradition de la Bundesbank. Ces controverses n’ont pas complètement cessé mais elles sont, dans tous les cas, devenues de plus en plus inaudibles. Émerge ainsi une forme de consensus européen sur la gestion de la zone euro, centré sur l’activisme de la BCE. On ne peut plus guère qualifier de conservateur, au sens traditionnel du terme, ce positionnement qui s’affiche, au contraire, comme progressiste. Pour autant, cette approche, aussi inédite soit-elle à l’échelle européenne, n’est pas à la hauteur de la situation économique de la zone euro. Bien plus, cette focalisation sur le cadre monétaire (politique de la BCE et renforcement du système institutionnel) apparaît déconnectée des enjeux réels du développement économique européen et relève d’une réflexion essentiellement administrative.

Il ne fait aucun doute que la stratégie de gestion de la crise de l’euro a, jusqu’à maintenant, été particulièrement erratique, incohérente et souvent néfaste. Si les responsables européens invoquent toutes sortes de circonstances atténuantes, ils n’en reconnaissent pas moins un certain nombre de ratés face aux critiques qui émanent de leurs propres rangs [1]. Au-delà de la violence rhétorique qui l’a caractérisé, le dernier épisode de la crise grecque, au cours de l’été 2015, a révélé un déplacement de la ligne de front idéologique. L’Allemagne, en la personne de son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, tenait à maintenir une pression maximale sur le gouvernement grec en écartant l’idée d’un allègement de dettes et en le menaçant ouvertement d’expulsion de l’union monétaire. Face à cette position, l’ampleur des réactions favorables au maintien de la Grèce dans la zone grâce à un prolongement de l’aide, toutefois conditionné à des mesures dépressionnistes, a montré l’engagement de nombreux responsables européens en faveur du statu quo. On ne peut ressentir qu’un certain malaise face à un débat européen globalement enfermé, au niveau institutionnel, dans l’opposition entre les partisans de deux tendances fédéralistes différentes mais tout aussi inadaptées à la situation. W. Schäuble s’est fait le représentant d’une vision particulièrement dure de la cohésion européenne, à coup de menaces d’exclusion mais surtout de supervision financière tous azimuts, y compris pour la France. À l’opposé, une conception quelque peu angélique se concentre sur l’idée que l’euro survivra au moyen d’une union de transferts budgétaires, dont le coût serait pourtant, et dans tous les cas de figure, exorbitant et indéfendable aux yeux de l’électorat de plusieurs pays européens, au premier rang desquels figure naturellement l’Allemagne.

Derrière la violence des confrontations sur la question des plans d’aide, le déplacement constant de l’équilibre vers ce second type de fédéralisme donne lieu à l’émergence de ce que l’on pourrait, sans mauvais esprit, qualifier d’« austérité à visage humain », pour signifier à quel point ses partisans désespèrent d’atteindre une synthèse entre rigueur gestionnaire et standards acceptables en matière sociale. Il s’agirait de conserver le cadre de gestion de la zone euro, avec ses programmes d’aide pour le moins problématiques, mais accompagné de largesses monétaires « à la Draghi », de plans d’investissements « à la Juncker » et de divers mécanismes d’assurance de type union bancaire. Hélas, il semble que la sphère politico-institutionnelle persévère ainsi dans son déni à coup de constructions institutionnelles improbables. Au-delà de la chimérique union de transferts, les réformes envisagées, même prises dans leur globalité, ne permettraient pas la stabilisation de l’économie européenne. Conscients de la superficialité d’un tel système en l’absence de convergence économique réelle entre les pays de la zone, ses partisans, au défi aussi bien de la réalité de terrain que de la statistique, n’hésitent pas à proclamer que cette convergence est désormais à l’œuvre.

Du côté des pays dits périphériques, la récession – ou dépression dans certains cas –, la chute des revenus et le chômage de masse ont, certes, permis la transition vers un modèle davantage exportateur. C’est en particulier le cas de l’Espagne, dont on vante la chute du taux de chômage officiel, qui s’élève tout de même toujours à plus de 20 % de la population active et a entraîné un effondrement de la natalité. Mais cette transition est bien plus le produit de la chute des salaires liée au chômage que de la hausse de la productivité, qui y est au mieux atone et en réalité souvent déclinante. Le semblant de convergence économique se fait donc non seulement par le bas en ce qui concerne les salaires, mais s’accompagne en fait d’une détérioration du tissu productif européen, qui évolue vers le bas de gamme de façon généralisée. En France, ce modèle est prôné au nom d’une version administrative du libéralisme qui se concentre au sein de la haute fonction publique, dont l’emprise s’accroît aux dépens de la jeune élite intellectuelle du pays envoyée sur les chemins de l’exil économique. On peut évidemment douter des bienfaits d’un affaiblissement des systèmes productifs européens, censé les remettre d’aplomb en brisant les « tabous » qui les affligent. On prétend, en effet, mettre en œuvre un modèle inspiré de la Silicon Valley et de ses business angels dans un contexte administratif extrêmement lourd, où la culture du financement est particulièrement défavorable aux entrepreneurs. Ceux-ci sont de plus confrontés, en particulier en France, à la culture de l’impayé sans cause budgétaire, dont la pratique tend à suivre l’invocation d’une vision tout à fait hexagonale et paradoxale du libéralisme. La réflexion administrative se concentre ainsi sur le perfectionnement du cadre formel de l’euro tout en organisant, en France et dans le Sud de la zone, la transition vers un modèle économique bas de gamme et improductif qui repose notamment sur la relégation bureaucratique des élites scientifiques.

Si une telle évolution peut, à court terme, produire quelques décimales de croissance supplémentaires et permettre un rebond conjoncturel des pays les plus durement affectés par la crise, elle porte, en particulier pour la France, le risque d’un affaissement du système. Les tendances déflationnistes constituent, à tort, le symptôme le plus gênant des failles de la gestion de crise aux yeux des administrateurs de la zone euro, formés à l’école du ciblage d’inflation. Certains comparent toutefois la situation actuelle à la déflation de la fin du XIXe siècle qui s’était accompagnée dans plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis, d’une croissance rapide de la production [2]. La faiblesse actuelle de l’inflation, au contraire, se manifeste dans un contexte de très faibles gains de productivité et, surtout, de faiblesse de la demande. L’effondrement des prix des matières premières a aggravé cette chute de l’inflation, mais est par ailleurs bienvenu en ce qu’il apporte une bouffée d’oxygène aux entreprises et aux ménages de la zone.

On voit ainsi une élite politique mal à l’aise, traversée par une crise de croyance vis-à-vis des recettes économiques qui s’étaient pourtant imposées comme normes européennes au cours des dernières années. Le schéma qui se met en place risque pourtant de rester limité par les mêmes règles qui avaient conduit aux décisions néfastes, prises dans le contexte de panique qu’inspiraient les pics de volatilité des marchés de capitaux. A ainsi été évoqué un retour en force des États au sein de l’Union européenne (UE). Il est vrai que la voix de la Commission est de moins en moins audible. Pour autant, la BCE jouit, pour sa part, non seulement d’un prestige important mais est également l’objet d’une obsession inquiétante. D’un côté, la croyance dans l’efficacité de ses mesures est largement exagérée mais, de l’autre, elle apparaît comme la seule institution faisant preuve d’un certain volontarisme. Cette situation est révélatrice de l’ampleur de la crise politique que traverse l’Europe : l’étau monétaire de l’euro laissant les démocraties nationales exsangues, la Banque centrale, qui est davantage guidée par les marchés qu’elle ne les guide elle-même, apparaît comme une sorte de « maison commune » d’économies affaiblies et d’élites déboussolées.

Face à ces attentes démesurées, la BCE a été contrainte de dépasser sa technique de communication dissuasive, qui avait été couronnée d’un certain succès en 2012, et de mettre en place de nouveaux programmes monétaires effectifs. Il convient de préciser les limites auxquelles est confrontée l’institution face à la véritable nature des phénomènes à l’œuvre au sein de la zone euro. Les débats, emprunts d’idéologie du XXe siècle quant à la nature de l’inflation, ont souvent fait perdre de vue le facteur salarial au profit d’une vision abstraite.

Si la faiblesse de l’inflation contemporaine provient effectivement de l’écrasement de la part des salaires dans le produit intérieur brut (PIB), la spirale inflationniste des années 1970 trouvait réciproquement bien son origine dans la hausse continue de ces derniers, à laquelle s’ajoutaient les effets des chocs pétroliers, relativement circonscrits pour leur part. Au terme de cette époque, les gouvernements se sont emparés de théories économiques qui commençaient alors à avoir le vent en poupe pour tenter de régler le problème par le biais monétaire, c’est-à-dire par des hausses de taux directeurs. Celles-ci augmentèrent le coût de financement des entreprises, déprimèrent l’investissement et, par la pression ainsi exercée sur les entreprises et sur l’économie en général, mirent fin à la spirale inflation-salaire.

On ne peut s’empêcher de voir dans la situation actuelle un cas symétrique : la faiblesse de l’inflation provient essentiellement de la pression sur les salaires, liée au chômage de masse et à une demande intérieure atone. Ignorant cette situation, de nombreux commentateurs semblent avoir perdu la mesure des limites intrinsèques à la politique monétaire, l’entité Banque centrale représentant aujourd’hui une sorte de substitut au concept traditionnel d’État souverain. On en vient, par exemple, à commenter de façon obsessionnelle les baisses des taux directeurs et les ajustements à la hausse du programme d’achat d’obligations [3].

Le problème de l’inflation basse ou de la déflation, dans un environnement de taux déjà nuls, n’est donc pas du ressort de la Banque centrale. Parallèlement, sans possibilité d’adaptation par le taux de change au sein de la zone, les bons élèves des réformes européennes en sont réduits à comprimer sans fin leur demande pour regagner en compétitivité. Par ailleurs, il convient de balayer l’idée selon laquelle ces pays avaient connu des excès dramatiques en matière de salaires durant la première phase de la zone euro : si l’on étudie la part des salaires dans le PIB, l’on observe en réalité plutôt le contraire [4].

En 1999, l’Espagne se trouvait ainsi peu éloignée de l’Allemagne, à environ 58 % du PIB ; elle se situe désormais à 54 %. La correction est plus marquée en Irlande et en Grèce, vers des niveaux inférieurs à 50 % du PIB, alors que ceux atteints avant la crise de 2008, après une période de hausse, étaient déjà inférieurs à la moyenne européenne. L’Italie a, pour sa part, pratiqué un effort conséquent dans les années 1990, ramenant son ratio d’environ 57 % à 51 % du PIB, sans rebond particulièrement important par la suite. La France, quant à elle, est restée à un niveau relativement stable, en deçà de 60 % sur vingt ans.

Pour autant, les écarts salariaux se sont creusés de façon insoutenable à la suite de la mise en œuvre par l’Allemagne, dans les années 2000 et dans le cadre de l’« Agenda 2010 », d’une politique de désinflation salariale. Non seulement la part des salaires dans le PIB allemand a chuté d’environ 58 à 53 %, mais l’Allemagne a, de plus, connu une inflation bien inférieure à ses partenaires – notamment du fait de la modération salariale. En termes nominaux, les coûts salariaux unitaires [5] ont largement divergé entre l’Allemagne et les autres pays de la zone euro. De 2000 à 2007, ils ont stagné en Allemagne – ce qui constitue une situation anormale étant donné que l’inflation, même si elle a été modérée, est comprise dans cette variable – alors qu’ils ont crû de 15 % en France, de 20 % en Italie, de 28 % en Grèce, de 30 % en Espagne et de 37 % en Irlande [6]. Le phénomène a été encore plus marqué dans le secteur manufacturier, où la hausse importante de la productivité allemande entre 1999 et 2007 – de l’ordre de 40 % – ne s’est pas reflétée dans les salaires – qui n’ont crû que de 20 % [7]. C’est plus généralement vers ce schéma que s’oriente désormais l’Europe, mais sans logique de gains de productivité, après avoir fait le choix, depuis 2010, de laisser s’envoler le poids des dettes, sous le coup de politiques récessionnistes. La stratégie de gestion de crise européenne visait alors à recréer un environnement de convergence, en amenant les pays qui n’avaient pas mis en place ces ajustements sur les salaires à le faire au plus vite. On a, dans ce contexte, surinterprété la hausse récente des salaires en Allemagne : ceux-ci augmentent effectivement, mais le fossé qui s’est creusé depuis l’introduction de l’euro entre ce pays et ses partenaires est très loin d’être comblé puisque, en cumulé de 1999 à 2014, les coûts salariaux unitaires nominaux n’y ont augmenté que de 15 %.

On observe simultanément en Allemagne une forte préoccupation au sujet de la hausse des salaires [8], mettant en lumière les limites politiques de la volonté européenne de convergence salariale au sein même de la zone euro. La faiblesse de la demande qui caractérise le modèle allemand provient également de la faiblesse de l’investissement, qui a notamment été au cœur de la stratégie de désendettement de l’État allemand. Certains économistes allemands soulignent ainsi la faiblesse des investissements domestiques au profit d’investissements à l’étranger, pendant financier de l’imposant excédent commercial du pays [9]. Or, il s’avère que ces investissements allemands à l’étranger sont peu rentables et notamment soumis aux pires modes financières (subprime américain, immobilier espagnol, etc.). D’où l’idée d’encourager davantage les investissements domestiques – aujourd’hui à moins de 17 % du PIB alors que l’épargne dépasse 24 % –, particulièrement dans les infrastructures.

On observe ainsi une demande sous forte pression récessionniste en Europe, du fait à la fois de l’environnement compétitif et du renforcement de la consolidation budgétaire depuis 2010. L’évolution des marchés obligataires vers des taux sans cesse plus bas n’est, en effet, guère surprenante dans un tel environnement. L’excès d’épargne qui résulte de la réorientation généralisée vers des modèles économiques exportateurs conduit à l’abaissement des taux d’intérêt.

Dans ce contexte, l’évolution des marchés obligataires de la zone euro à partir de 2012 a eu quelque chose d’à la fois cohérent et surréaliste. Surréaliste car il est évident que la solvabilité des pays du Sud de la zone n’est pas assurée, d’autant plus que la faiblesse de l’inflation s’ajoute au poids des dettes et des déficits gonflés par la faiblesse de la conjoncture. Le Fonds monétaire international (FMI) évoque ainsi de plus en plus concrètement le recours à certaines formes de restructurations souveraines avant de venir à l’aide d’un pays, de façon à éviter le même type de fiasco que dans le cas grec. Il s’agirait avant tout d’extension de maturité de la dette publique du pays, une façon relativement souple de mettre à contribution ses créditeurs en minimisant a priori les risques de contagion. Notons, pour autant, que la politique mise en place par la BCE a donné les moyens aux banques des pays en crise d’acquérir davantage de dette souveraine de leur propre pays. Dans ce contexte, toute mise à contribution des créditeurs équivaut à une fragilisation supplémentaire des banques. La restructuration ne peut donc être approchée que selon une logique générale, prenant en compte toutes les dettes du système banques-État.

La BCE est bien loin d’avoir les moyens de ramener la zone euro sur le chemin d’une quelconque prospérité. Ses actions portent systématiquement le risque de créer des déséquilibres, notamment des bulles financières, dont les conséquences peuvent à terme dépasser les effets positifs escomptés. La focalisation sur la politique monétaire ne semble pas mue par un raisonnement ancré dans la réalité économique, mais relève bien plus d’un complexe enchevêtrement politique.

Il est frappant que le primat économiciste qui marque le discours politique ne renforce pas la compréhension des phénomènes économiques. Au contraire, la réflexion politique au sein de l’élite de la zone euro, et particulièrement en France, est de nature purement institutionnelle. L’économisme procède d’une tentative de légitimation d’institutions qui apparaissent, à juste titre, déconnectées de la réalité économique. En ce sens, la focalisation sur l’action monétaire de la Banque centrale européenne représente une étape supplémentaire dans cette fuite en avant. D’un point de vue strictement économique, la construction européenne était censée s’attaquer à la question de l’édification d’un espace économique intégré, permettant le développement de grandes entreprises européennes bénéficiant d’économies d’échelles importantes et du plus grand marché de consommation au monde. L’euro aura symbolisé, au contraire, l’abandon de cet objectif économique au profit de la pérennisation d’un appareil administratif déresponsabilisé à l’échelle de chaque pays membre et de l’ensemble de l’UE. Les discussions sur le parachèvement de l’Union économique et monétaire, sur l’union bancaire, etc., apparaissent dès lors vaines. La BCE n’a pas été conçue pour gérer l’économie européenne ; elle n’en a pas les moyens. À l’échelle de chaque pays en crise, dont la France, le primat administratif, sous couvert d’économisme, a conduit à la dévastation du terreau économique, pendant qu’un pays comme l’Allemagne parvenait à profiter de l’euro pour restaurer sa compétitivité, aux dépens de ses partenaires. La restauration d’un système économique acceptable passera donc, d’une façon ou d’une autre, par la restauration d’une certaine responsabilité des acteurs politiques, tant à l’échelle nationale qu’européenne.


  • [1] Voir « Auditors criticise European Commission over handling of bailouts », Financial Times, 26 janvier 2016.
  • [2] Lire le discours de Jaime Caruana, « Global economic and financial challenges : a tale of two views », à la Harvard Kennedy School, Cambridge, Massachussetts, 9 avril 2014, disponible sur le site de la Banque des règlements internationaux.
  • [3] Voir par exemple « ECB to ease policy again in December via expanding QE-Reuters poll », CNBC, 10 novembre 2015.
  • [4] Rémi Bourgeot, « Les coûts salariaux au sein de la zone euro. Une relecture des divergences de compétitivité et de la stratégie de gestion de crise », Question d’Europe, n° 289, Fondation Robert Schuman, septembre 2013. Mise à jour des données le 12 février 2016.
  • [5] Les coûts salariaux unitaires nominaux représentent le coût salarial de la production d’une unité de PIB. Les coûts salariaux unitaires réels représentent la même notion à prix constant, ce qui équivaut à la part des salaires dans le PIB.
  • [6] Commission européenne, Annual macro-economic database.
  • [7] En termes réels au sens du déflateur sectoriel des prix.
  • [8] Voir par exemple « Wirtschaft besorgt : Deutsche Arbeitskosten steigen weiter » (« L’économie inquiète : les coûts du travail allemands augmentent encore »), Handelsblatt, 11 mars 2014.
  • [9] Voir DIW, « Investitionen für mehr Wachstum – Eine Zukunftsagenda für Deutschland » (« Des investissements pour plus de croissance – Un agenda d’avenir pour l’Allemagne »), DIW Wochenbericht, n° 26, 24 juin 2013.