Les défis de l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques

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  • Michaël Attali

    Michaël Attali

    Professeur à l’Université Rennes 2, il est historien du sport et de l’éducation. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, notamment de L’Éducation physique de 1945 à nos jours. Les étapes d’une démocratisation, avec Jean Saint-Martin (4e éd., Armand Colin, 2021) perso.univ-rennes2.fr/michael.attali

L’attribution des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de 2024 à Paris a conduit à développer, en France, un espace d’intéressement élargi autour de cette manifestation. Si l’obtention d’un nombre important de médailles constitue un point de cristallisation, les effets que ces Jeux pourront générer font l’objet d’une attention inédite. L’héritage est ainsi devenu en quelques mois une dimension primordiale [1]. Une directrice « impact et héritage » a été nommée dès la constitution du Comité d’organisation, un délégué ministériel aux JOP, représentant le ministre de l’Éducation nationale et la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et dont une grande partie de l’action porte sur ce volet, a été désigné le 9 avril 2018. En outre, un fonds d’amorçage de 50 millions d’euros a été voté le 24 janvier 2019 par le Conseil d’administration de Paris 2024. Ces initiatives, parmi d’autres, témoignent de la place

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