Le partage des ressources en eau entre coopération, conflictualité et concurrence des imaginaires

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  • Julie Trottier

    Julie Trottier

    Directrice de recherche au CNRS, Unité PRODIG (Pôle de recherche pour l’organisation et la diffusion de l’information géographique).

La crainte de guerres de l’eau émergea au cours des années 1990, suscitant le financement de plusieurs recherches universitaires, dont celle menée par Aaron Wolf à l’Université d’Oregon. Il réalisa un catalogue exhaustif de tous les États partageant un bassin afin d’identifier les conflits interétatiques liés à l’eau. À son propre étonnement, Aaron Wolf démontra que les bassins partagés induisaient bien plus souvent une coopération entre les États plutôt qu’un conflit [1]. Même en cas de guerre ouverte, les États riverains poursuivaient souvent une coopération au sujet de l’eau. Cette constatation mena l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) à développer le programme PCCP (From Potential Conflict to Cooperation Potential), dont le but est « de dégager de bonnes pratiques et des outils d’orientation pour la gestion des ressources en eau partagées et les

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