Le multilatéralisme à l’épreuve des biens communs : comment dépasser les blocages de la gouvernance internationale du vivant ?

18 min. de lecture

  • Lucien Chabason

    Lucien Chabason

    Conseiller à la direction de l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI).

La protection de la biosphère et de ses éléments constitutifs indissociables de la vie des humains est une exigence qui déborde très souvent les frontières nationales, qu’il s’agisse des grands bassins fluviaux, des mers et océans, des espèces migratrices ou des massifs forestiers tropicaux. Parallèlement, la globalisation et ses différentes composantes telles que le changement climatique, le commerce, l’énergie, le tourisme, les transports, la diffusion à grande échelle des substances chimiques sont des facteurs (« drivers ») qui affectent le monde vivant. C’est donc en toute logique que la protection de la biosphère s’est imposée, parmi les biens communs, comme un des champs légitimes de la coopération internationale. Les réponses collectives aux enjeux écologiques transfrontières passent nécessairement par une coopération organisée autour des règles et institutions que les États se sont données au fil du temps, et qui constituent la base de la

Cet article est réservé aux abonné·e·s

Abonnez-vous à la RIS

CAIRN.info