Le corridor ferroviaire Nord-Sud (INSTC) : une vision iranienne de la connectivité ?

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  • Frédéric Lasserre

    Frédéric Lasserre

    Directeur du Conseil québécois d’Études géopolitiques, Département de géographie, Université Laval.

  • Olga V. Alexeeva

    Olga V. Alexeeva

    Professeure d’histoire de la Chine, université du Québec à Montréal (UQAM), Canada, Senior Fellow, China Institute, University of Alberta, Canada.

L’International North-South Transport Corridor (INSTC) est un réseau multimodal long de 7 200 kilomètres qui relie l’Inde, l’Iran, l’Azerbaïdjan, la Russie, l’Asie centrale et l’Europe par voie maritime, ferroviaire et routière. Si les premières discussions concernant l’INSTC entre l’Inde et la Russie via l’Iran ont débuté dès 1999, avec un accord signé en 2000 [1], les États n’ont longtemps guère fait progresser sa mise en œuvre. Ce n’est que récemment, sous l’effet de la convergence d’intérêts nationaux, que le projet a connu une relance active. Parfois présenté comme le principal corridor de commerce entre l’Europe et l’Asie lorsqu’il sera achevé [2], l’INSTC se trouve aujourd’hui au cœur des stratégies politiques et de transport de l’Iran, de l’Inde, de la Russie, de l’Azerbaïdjan et de l’Arménie.Dans le contexte de l’essor des corridors des « nouvelles routes de la soie » (Belt and Road Initiative,

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