L’Amérique latine est-elle toujours l’« arrière-cour » des États-Unis ?/Par Alexander Main

22 min. de lecture

  • Alexander Main

    Alexander Main

    Directeur de la politique internationale au Center for Economic and Policy Research (CEPR, Washington).

  • Mireille Azzoug

    Mireille Azzoug

    Faculté de médecine et de pharmacie. Université Hassan II, Casablanca, Maroc

À la fin du printemps 2008, le prestigieux Council on Foreign Relations publiait un rapport intitulé Les relations États-Unis-Amérique latine : une nouvelle orientation pour une nouvelle réalité [1]. Programmé pour influencer l’agenda de politique étrangère de l’administration états-unienne à venir [qui sera celle de Barack Obama], le texte affirmait que « l’ère qui a vu les États-Unis exercer une influence dominante sur l’Amérique latine est révolue ». Au Sommet des Amériques d’avril 2009, le président Obama semblait être sur la même longueur d’onde, promettant aux dirigeants latino-américains une « nouvelle ère » de « partenariat égalitaire » et de « respect mutuel ». Quatre ans plus tard, le second secrétaire d’État de B. Obama, John Kerry, allait encore plus loin en déclarant solennellement devant ses homologues de l’Organisation des États américains (OEA) que « l’ère de la doctrine Monroe était révolue ». Le di

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