L’aide internationale face à l’urgence climatique : influencer par le bas

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  • Fanny Petitbon

    Fanny Petitbon

    Responsable France chez 350.org et ancienne responsable du département plaidoyer chez CARE France.

« Deux ans pour sauver la planète » : c’est ainsi que Simon Stiell, secrétaire général de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), a intitulé son intervention le 10 avril 2024, dans le cadre d’un événement organisé par Chatham House, le Royal Institute of International Affairs, à Londres. L’année 2023 a été la plus chaude jamais enregistrée, et avril 2024 a été le onzième mois consécutif à battre un record mondial de chaleur [1]. Le temps presse. Chaque dixième de degré de réchauffement compte. Et ce n’est un secret pour personne : les gouvernements sont très loin d’honorer les engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris en 2015 afin de rester sous + 2 °C de hausse des températures mondiales par rapport aux niveaux préindustriels, et si possible + 1,5 °C. Pour l’instant, les plans climat – appelés contributions déterminées au niveau national (CDN) – mis sur la table par

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