L’Afrique : périphérie ou nouveau centre de la mondialisation ?

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  • Caroline Roussy

    Caroline Roussy

    Directrice de recherche à l’IRIS, responsable du Programme Afrique/s

Depuis la fin de la guerre froide et l’avènement du « village planétaire », on observe tout à la fois une insertion marginale du continent africain dans la mondialisation – conçue ici comme créant les conditions d’une interconnexion et d’une interdépendance dans un espace-temps réduit – au regard de sa faible participation au commerce global, et sa volonté d’être acteur des relations internationales considérant son poids démographique, les projections capacitaires de son marché, etc., alors que de nouveaux courtisans lui permettent d’élargir le spectre de ses partenaires économiques et financiers. Le rapport de l’Afrique à la mondialisation ne peut être abordé que par le prisme de la dialectique centre / périphérie soulignant, d’une part, la diversité des Afriques et, d’autre part, le poids des rouages hérités de la colonisation. Ce qui implique la nécessité d’une analyse transversale soucieuse de l’imbrication des forces en présence

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