Mars 2020
La politique russe du président Macron
Religions : l’ère des nouvelles influencesRIS 117 – Printemps 2020
La campagne présidentielle du candidat Macron de 2017 avait, comme il est d’usage, peu porté sur les affaires internationales. Sur ce thème, les points habituels avaient brièvement été mis en avant : promotion du multilatéralisme, construction de l’Europe, étroite relation avec l’Allemagne, respect des alliances de la France, application des accords de Minsk en Ukraine, soutien à l’Accord de Paris sur le climat, défense des droits de l’homme, etc. À quelques reprises, toutefois, le futur président avait indiqué qu’il souhaitait revenir au « gaullo-mitterrandisme », critique implicite de ses prédécesseurs et appel à des électeurs qui, avec la gauche – France insoumise, Parti communiste – et avec la droite – Les Républicains avec François Fillon, Front national –, semblaient constituer une majorité opposée à un alignement jugé excessif sur l’Alliance atlantique et plutôt favorable à un rapprochement avec la Russie. Ainsi l’opinion con
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