La Chine et sa politique étrangère : le sharp power face à l’incertitude ? / Emmanuel Lincot

19 min. de lecture

Système politique hybride ou « démocrature », la Chine a fait sien le double usage d’un « hard » et « sharp power » en axant ses priorités sur la nécessaire mise en place d’une « sécurité culturelle » (wenhuaanquan) [1]. Si ses choix de politique étrangère demeurent largement subordonnés à des intérêts économiques, la culture est ainsi devenue, au cours des vingt dernières années, une dimension essentielle des initiatives diplomatiques du pays. Ne souffrant d’aucune forme de dissidence, celles-ci répondent au besoin de créer des industries propres dans le domaine de l’audiovisuel et du numérique, mais aussi à celui de forger un discours permettant de réinterpréter l’histoire au service de la puissance chinoise [2]. Dans ce contexte, les « nouvelles routes de la soie » – autrement dénommées « One Belt, One Road » (OBOR ; Yi dai yi lu en langue chinoise), puis « Belt

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