Novembre 1989, chute du mur de Berlin. Un monde s’effondre. Le « rideau de fer », qui dans une logique mortifère avait créé un système de blocs et divisé tragiquement des familles, était remisé sur les étagères de l’Histoire, dont Francis Fukuyama, dans un parfum d’euphorie, avance la fin, ainsi que la victoire des démocraties [1]. Un vent de liberté semble alors souffler sur le monde entier. L’Afrique est de la partie. Si des processus de démocratisation furent antérieurs au discours de La Baule, prononcé par François Mitterrand le 20 janvier 1990, ce dernier reste ancré dans les imaginaires comme un repère, un tournant historique.Depuis deux décennies, les espoirs démocratiques sont toutefois déçus. Les « vieilles démocraties », qui avaient souhaité susciter l’exemple, sont frappées de malaise : crise de la représentativité, montée des extrêmes, désaffection des urnes, crispations sur la définition de la libe
Cet article est réservé aux abonné·e·s
Abonnez-vous à la RIS
Porem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Etiam eu turpis molestie, dictum est a, mattis tellus. Sed dignissim, metus nec fringilla dorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit.
Déjà abonné ? Connectez-vous