Indo-Pacifique : un même concept, des approches différenciées

22 min. de lecture

  • Marc Abensour

    Marc Abensour

    Ambassadeur de France pour l’Indo-Pacifique.

  • Marianne Péron-Doise

    Marianne Péron-Doise

    Chercheuse associée à l’IRIS, directrice de l’Observatoire géopolitique de l’Indo-Pacifique.

  • Marc Verzeroli

    Marc Verzeroli

    Responsable d’édition à l’IRIS, Rédacteur en chef de La Revue internationale et stratégique

Marianne Péron-Doise et Marc Verzeroli – Pourquoi l’Indo-Pacifique, d’une certaine manière encore émergent d’un point de vue conceptuel, s’impose-t-il peu à peu comme un espace si déterminant ? › MARC ABENSOUR – Pour y répondre, je crois qu’il faut revenir à la généalogie du concept. La première occurrence du terme remonterait au XIXe siècle sous la plume d’un ethnologue britannique visant à mettre en perspective les échanges civilisationnels entre les deux océans. Sa reprise dès 2007, à l’initiative du Premier ministre Abe, repose quant à elle sur la combinaison de deux dimensions. L’une géographique, qui met l’accent sur la notion de flux, lesquels sont au cœur du processus de mondialisation. Flux maritimes d’abord, en vue de faire ressortir l’interconnexion entre l’océan Indien et l’océan Pacifique, puis flux qui couvrent aujourd’hui l’ensemble des champs de la connectivité (aérien, cyber, sous-marins, etc.). L’autre

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