Entre deux mondes : Israël, le sionisme et la religion juive

14 min. de lecture

  • Dominique Vidal

    Dominique Vidal

    Université Paris Cité et Université Côte d’Azur, CNRS, IRD, URMIS

En un an, les électeurs israéliens auront été appelés par trois fois aux urnes : le 9 avril 2019, le 17 septembre 2019 et le 2 mars 2020. Si l’enjeu principal de ces élections législatives concernait le maintien au pouvoir – ou non – de Benyamin Netanyahou, les rapports entre l’État, la société et la religion en constituaient indiscutablement une toile de fond essentielle. C’est notamment en surfant sur le rejet des partis ultra-orthodoxes et de leurs exigences qu’Avigdor Liberman, le chef du parti russe Israel Beitenou (« Israël notre maison »), est devenu, pour un temps, « faiseur de rois ». Ainsi resurgit, au XXIe siècle, le paradoxe originel qui marquait le sionisme à ses débuts, à la fin du XIXe siècle. Le mouvement créé par Theodor Herzl se voulait laïque, tout comme la société que son fondateur imaginait dans L’État des juifs [1] : « Nous ne permettrons pas aux velléités théocratiques de nos chefs religieux d’émerger.

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