« En matière de diplomatie féministe, le Canada a été précurseur »

11 min. de lecture

  • Isabelle Hudon

    Isabelle Hudon

    Ambassadrice du Canada en France.

Marie-Cécile Naves – Comment définiriez-vous la « diplomatie féministe » canadienne ? En quoi cette approche, relativement nouvelle au niveau international, est-elle cohérente avec les politiques nationales féministes menées au Canada ? › ISABELLE HUDON – La diplomatie féministe est une histoire de gouvernance et d’agenda, et les deux vont de pair. La gouvernance commence par la promotion des femmes à des postes à responsabilité. À son arrivée au pouvoir, en 2015, le Premier ministre Justin Trudeau a nommé un conseil des ministres paritaire pour concrétiser une vision et une compréhension égalitaires du monde : au-delà des discours et des principes, les gestes sont importants pour accélérer le changement, et cette mesure a été mise en place dès le départ. Pour moi, la parité entre les femmes et les hommes est un enjeu qui exige des actions bien spécifiques. Se sont ensuivis, après la nomination de ce premier gouvernement Trudeau, d’autres gest

Cet article est réservé aux abonné·e·s

Abonnez-vous à la RIS

Porem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Etiam eu turpis molestie, dictum est a, mattis tellus. Sed dignissim, metus nec fringilla dorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit.

CAIRN.info