De l’altermondialisme aux nouveaux mouvements sociaux et citoyens : l’internationalisation de la contestation, ses limites et quelques-uns de ses défis

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  • Christophe Ventura

    Christophe Ventura

    Directeur de recherche à l’IRIS, responsable du Programme Amérique latine/Caraïbe

En 2021, le Forum social mondial (FSM) a fêté son vingtième anniversaire. Sa dernière édition s’est tenue, crise sanitaire oblige, de manière virtuelle, du 23 au 31 janvier [1]. En 2001, l’organisation de cet événement à Porto Alegre (État de Rio Grande do Sul, Brésil) marquait l’émergence visible et mondiale du mouvement altermondialiste, dont les premières expressions s’étaient produites en 1998 avec la création de l’association Attac et le développement de son mouvement international en plein essor [2], ainsi qu’en 1999 avec les mobilisations de Seattle (États-Unis) en réaction au troisième sommet de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) [3]. Affirmant qu’« un autre monde est possible », le mouvement altermondialiste est né et s’est développé en premier lieu comme un « mouvement de mouvements sociaux et citoyens » mobilisé à l’échelle internationale. Il s’est rapidement constitué, entre 1998 et 2001-2003 – et à pa

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