L’Irak, fin d’une étape… ou confirmation de la stratégie adoptée par une machine guerrière américaine déchaînée ? Cette question se pose avec acuité depuis que les Etats-Unis ont décidé, suite à l’aventure irakienne controversée déclenchée en mars 2003, de continuer à agiter leur bâton à l’encontre de plusieurs Etats, proche-orientaux pour la plupart. De quoi cela augure-t-il ? D’une simple réthorique de la part d’une puissance dominante ou d’un nouveau cycle guerrier qui, plutôt que de se traduire par une confrontation globale, s’affirme par de sporadiques aventures sanglantes ?

Les Etats-Unis ont longtemps pratiqué la politique de la carotte et du bâton » à l’encontre des pays réticents à leurs desirata. Cependant, une politique recourant au « bâton sans la carotte », notamment à l’égard de ses principaux pourvoyeurs en pétrole, semble de plus en plus dicter les pressions exercées par l’hyperpuissance mondiale. Que faut-il craindre dès lors ?

Cet ouvrage propose une mise en perspective historique de la politique américaine au Moyen-Orient, de sa formulation au XVIIIe siècle, à ses premiers pas concrets au milieu des années 1940, alors que le pétrole était déterminant dans la configuration des relations internationales, et jusqu’à son application contemporaine.

Ainsi, à partir de ce vaste panorama historique, Barah Mikaïl apporte un éclairage sur l’attitude apparement incohérente des Etats-Unis.

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