Visioconférence organisée par l’IRIS en partenariat avec Hachette Education.
« Le sport c’est la guerre, les fusils en moins », écrivait Georges Orwell. Depuis l’antiquité au mondial 2022 au Qatar en passant par la guerre froide, le sport est le reflet de l’histoire des civilisations. Mieux, il en est partie prenante. Soft power, diplomatie, édification de la nation, projection du roman national, ses atouts sont pluriels.
Longtemps l’apanage des puissances occidentales, il est désormais en mutation. Depuis la chute de l’URSS et à l’aune de l’émergence d’un monde multipolaire et polycentrique, tous les Etats cherchent à se l’approprier, qu’importe leur modèle démocratique ou autoritaire. Les pays du Golfe, la Chine, les Etats-Unis, la France ou encore la Russie en ont fait une priorité.
Pourtant, le sport est une arme à double tranchant qui peut se retourner contre son utilisateur. S’il est une tribune utilisée par les Etats pour rayonner, il peut également être un tribunal utilisé par certains opposants pour contester. A l’heure des réseaux sociaux, de la globalisation et de l’ultra-médiatisation des compétitions sportives, les enjeux géopolitiques qui entourent le sport n’ont jamais été aussi nombreux. Cette conférence a pour objectif de les éclairer.