Conférence-débat autour de Gilles Bataillon, directeur d’études à l’Ecole des Hautes études en sciences sociales (EHESS), professeur invité au Centro de Investigación y Docencia Económicas (CIDE, Mexico), Jean-Pierre Bel, ancien président du Sénat, ancien envoyé personnel pour l’Amérique latine et les Caraîbes du président de la République François Hollande et Janette Habel, spécialiste de Cuba, chercheuse à l’Institut des hautes études de l’Amérique latine (IHEAL). Animée par Christophe Ventura, chercheur à l’IRIS. A l’occasion de la parution du n° 111 de La Revue Internationale et stratégique et de son dossier « Les nouvelles voies de l’Amérique latine », sous la direction de Carole Gomez et de Christophe Ventura.

Programme

L’IRIS a le plaisir de vous inviter à la conférence-débat organisée à l’occasion de la parution du n°111 de La Revue internationale et stratégique, sur le thème « Les nouvelles voies de l’Amérique latine », dirigé par Carole Gomez et Christophe Ventura :
Autour de
Gilles BATAILLON, directeur d’études à l’Ecole des Hautes études en sciences sociales (EHESS), professeur invité au Centro de Investigación y Docencia Económicas (CIDE, Mexico)
Jean-Pierre BEL, ancien président du Sénat, ancien envoyé personnel pour l’Amérique latine et les Caraîbes du président de la République François Hollande
Janette HABEL, spécialiste de Cuba, chercheuse à l’Institut des hautes études de l’Amérique latine (IHEAL)
Animée par
Christophe VENTURA, chercheur à l’IRIS
Élevée au rang de « région émergente », l’Amérique latine a, au cours de la première décennie du XXIe siècle, traversé un cycle inédit mêlant prospérité économique, innovations politiques, avancées sociales, stabilité et approfondissement démocratiques, et affirmation géopolitique. Ainsi a-t-elle vu croître et se diversifier son rôle dans les relations internationales. Depuis le début des années 2010, toutefois, les tendances s’inversent, et le sous-continent est désormais confronté à de nombreuses problématiques qui réactivent des fragilités anciennes et favorisent un mouvement de remarginalisation. Crises économiques, sociales, politiques et démocratiques affectent en effet l’Amérique latine, tandis qu’elle devient l’enjeu d’un rapport de forces significatif entre les États-Unis et la Chine. À cela s’ajoute un cycle électoral majeur en 2018 et 2019, qui pourrait considérablement modifier le panorama politique de la région. Fragmentée, soumise à de multiples défis, remarginalisée dans les relations internationales, l’Amérique latine n’en demeure pas moins au carrefour des enjeux globaux.