De l’influence mormone dans la politique etrangère d’une éventuelle administration Romney

  • Carter Charles

    Carter Charles

    Doctorant-ATER, Civilisation américaine Université de Bordeaux

Mitt Romney l’a fait… ou presque !

« Presque », parce que l’issue des élections américaines n’est pas encore connue. Mais déjà, il s’impose à nous un constat : de tous ceux qui l’ont précédé, il est le premier mormon à être investi par un grand parti politique américain, en l’occurrence le Parti républicain (GOP), pour éventuellement prendre la tête des États‐Unis.

Un certain amateurisme en politique révèle de temps à autres les faiblesses de sa stratégie de conquête du pouvoir. On l’a vu pendant les primaires et on le voit encore : ses positions sur certains sujets sont très flottantes, lorsqu’elles ne sont pas totalement floues ; il est le champion, loin devant Joe Biden, des déclarations induisant souvent à conclure à un éloignement définitif de ses chances d’être élu. En même temps, le bilan de Barack Obama est tellement décevant pour les Américains que Romney arrive à rester dans la course, voire à inverser les tendances comme le montrent les sondages au lendemain du premier débat entre les deux hommes.

Pour anticiper une éventuelle administration Romney, on a souvent cherché à savoir ce qu’est réellement sa foi – moins problématique dans cette séquence politique où la religion est plutôt mise en sourdine –, et en quoi celle‐ci pourrait influencer ses décisions en matière de politique intérieure. La même question se pose quant à l’orientation que pourrait prendre la politique étrangère américaine si ce mormon venait à obtenir son droit d’entrée à la Maison blanche le 6 novembre prochain…

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