25 February 2013
Sondage « Les Français et la construction européenne : le désenchantement s’accentue »
SONDAGE :
« LES FRANÇAIS ET LA CONSTRUCTION EUROPÉENNE : LE DÉSENCHANTEMENT S’ACCENTUE »
L’IRIS réunit cette année un plateau exceptionnel lors de cette 5e édition des Entretiens européens d’Enghien.
Outre le ministre des Affaires européennes, Bernard Cazeneuve, qui va tenir un discours important sur les moyens de lutter contre le désenchantement face à l’Europe, il y aura la présentation du rapport annuel de la fondation Robert Schuman ainsi qu’un sondage exclusif de BVA/IRIS en collaboration avec Le Parisien-Aujourd’hui en France sur les perceptions françaises de l’état de l’Europe, à paraître, demain samedi, dans le Parisien-Aujourd’hui en France.
Les trois tables-rondes constituées d’orateurs venant d’horizons différents mais tous brillants et pertinents permettront de mieux réfléchir à ces enjeux : Roselyne Bachelot-Narquin, Alain Richard, Elisabeth Guigou, Jean Qatremer, Bernard Cassen, Gaël Sliman, Jacques Myard, Patrick Le Hyaric, Roland Cayrol, Ivan Rioufol …
Principaux enseignements du sondage BVA/IRIS en collaboration avec Le Parisien-Aujourd’hui en France
« Les Français et la construction européenne : le désenchantement s’accentue » :
1) Les Français vivent en ce moment un véritable désenchantement à l’égard de l’Europe : jamais depuis 10 ans que BVA teste cette question la part des personnes percevant la construction européenne comme une source d’espoir n’avait été aussi faible.
2) La fracture entre ceux qui se perçoivent comme les gagnants et les perdants de la construction européenne est désormais spectaculaire : les cadres, les urbains et les hauts revenus voient encore majoritairement l’Europe comme une source d’espoir, alors que les jeunes actifs, les ouvriers, les « rurbains » et les personnes aux revenus moyens-inférieurs, la voient très majoritairement comme une source de crainte.
3) En revanche, tous s’accordent sur un point : depuis ces dernières années l’UE a été nettement plus inefficace qu’efficace (75% contre 25%).
Gaël Sliman, Directeur de BVA Opinion