11 décembre 2019
[Étude] La Belt and Road Initiative et la stratégie de sécurisation des approvisionnements énergétiques chinois en Afrique
Dans le cadre de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques soutenu par la DGRIS du ministère des Armées, l’IRIS, en consortium avec Enerdata et Cassini, publient leur première étude portant sur les liens entre la Belt and Road Initiative (BRI) et la sécurisation des approvisionnements énergétiques chinois en Afrique.
Les rapports de la Chine au continent africain s’inscrivent en effet dans un contexte de dépendance de la Chine aux importations énergétiques, du fait d’un mix énergétique encore largement dominé par les hydrocarbures. Néanmoins, l’intérêt de Pékin pour l’Afrique, acteur émergent mais au poids encore relatif sur la scène pétro-gazière mondiale, dépasse la simple question des approvisionnements énergétiques et s’intègre dans une stratégie d’expansion économique, géopolitique et stratégique plus globale qu’il ne faut pas sous-estimer.
Ce rapport propose trois cartes inédites réalisées par Cassini.
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COORDINATEUR DE L’OBSERVATOIRE : Samuel CARCANAGUE, carcanague@iris-france.org
CONTACT PRESSE : sauzet@iris-france.org – Tél : +33 (0)1 53 27 60 87
Au travers de rapports d’études trimestriels, de séminaires et de travaux cartographiques, l’objectif principal de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques consiste à analyser les stratégies énergétiques de trois acteurs déterminants: la Chine, les États-Unis et la Russie. Le consortium vise également à : proposer une vision géopolitique des enjeux énergétiques, en lien avec les enjeux de défense et de sécurité ; croiser les approches : géopolitique, économique et sectorielle ; s’appuyer sur la complémentarité des outils : analyse qualitative, données économiques et énergétiques, cartographie interactive ; réunir différents réseaux : académique, expertise, public, privé.
L’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) est l’un des principaux think tank français spécialisé sur les questions géopolitiques et stratégiques. Il effectue un travail de recherche scientifique, par l’intermédiaire des membres de son équipe qui publient régulièrement dans les revues et ouvrages spécialisés. Association reconnue d’utilité publique, consulté tant par les ministères, les parlementaires, les grandes entreprises que par les médias français et étrangers, l’IRIS compte actuellement une soixantaine de chercheurs, permanents ou occasionnels, spécialistes de zones géographiques ou de grands sujets stratégiques. Il dispose d’un programme Climat, énergie, sécurité, dans lequel s’inscrit les réflexions de cet observatoire.
Enerdata est un cabinet d’études et de conseil indépendant spécialisé dans le secteur de l’énergie. Créée en 1991 pour développer la banque de données énergétiques mondiales Enerdata, l’entreprise offre aujourd’hui un éventail large de prestations sur des problématiques énergétiques complexes. L’entreprise compte une quarantaine d’experts permanents, ingénieurs et économistes principalement, ainsi qu’une trentaine d’experts associés. Ces équipes ont une longue expérience dans l’analyse et le traitement des données énergétiques, dans la modélisation du secteur de l’énergie, des émissions de gaz à effet de serre, dans l’évaluation et la proposition de politiques énergétiques, ainsi que dans le conseil stratégique pour des gouvernements et sociétés énergétiques en Europe et dans le monde.
Cassini est un cabinet de conseil spécialisé dans l’analyse géopolitique et cartographique. Les analyses géopolitiques développées par Cassini Conseil sont appuyées par de nombreuses cartes géographiques dont l’objectif consiste à donner un éclairage ou un approfondissement sur une problématique donnée. Conçues sur-mesure, ces études cartographiques sont une nouvelle forme de support d’aide à la décision et à la communication. Elles permettent de poser un regard nouveau sur les enjeux soulevés en intégrant des cartes à différentes échelles géographiques. Elles se distinguent par leur format et leur prise en compte de dynamiques dont l’ancrage territorial est souvent sous-estimé.