Notes
9 juillet 2012
Asie centrale – Pamir : la poudrière et le boutefeu
L’Asie centrale ou Turkestan ‐ pays des Turks ‐ devient peu à peu une pomme de discorde, voire une poudrière. Composée de cinq républiques ex‐soviétiques auxquelles il convient d’ajouter le Xinjiang ‐ colonie centre‐asiatique de la Chine ‐ elle est bien plus étendue que l’Europe des 27. Mais sa population atteint à peine 85 millions d’habitants ! Entourée qu’elle est de fourmilières (la Chine, la péninsule indienne, l’Iran…), elle en devient un désert bien attirant !
Un désert d’autant plus convoité qu’il est très riche ! Gaz naturel, pétrole, uranium, or et métaux les plus recherchés, terres rares, coton, etc., l’Asie centrale a tout pour tenter les grandes puissances. Et ceci d’autant plus que l’infinie division de ses populations encourage les interventions extérieures. Ces dernières sont également suscitées par l’extrême intérêt stratégique de l’Asie centrale qui se situe à proximité de zones névralgiques (Golfe Persique, Moyen‐Orient, Caucase, Pakistan) et sur les arrières de tous les grands empires traditionnels : Chine, Inde, Russie, Iran, Turquie…